“Sonderreger colpisce nel segno quando dice: ‘Non c’è ordine nell’avere più o meno bisogno di questo o quell’alimento, ma una legge immutabile per la miscelazione dei loro elementi nutritivi’. È vero che nessun uomo acconsentirebbe a mangiare esclusivamente carne, ma accetterebbe cibi vegetali, purché potesse sceglierli a suo piacimento. D’altra parte, nessun uomo vorrebbe accontentarsi di uno specifico alimento vegetale, anche se fosse il più sostanzioso. Fagioli, piselli, lenticchie, in una parola, tutti i legumi sono, ad esempio, i più nutrienti di tutti i prodotti alimentari. Essere obbligati a nutrirsi esclusivamente di essi, il che è possibile, non sarebbe meno spaventoso. Così Karl Marx riferisce nel “Capitale” che i proprietari delle miniere del Cile obbligano i loro operai a mangiare fagioli da un capo all’altro dell’anno, perché questo cibo dà loro grande vigore e li mette in buone condizioni, come nessun altro cibo farebbe, di sopportare i fardelli più pesanti. Gli operai spesso respingono i fagioli, ma non ricevono nient’altro e sono costretti a mangiarli. In nessun caso la felicità e il benessere degli uomini dipendono da una certa alimentazione, come sostengono i vegetariani fanatici. Il clima, le abitudini e il gusto personale hanno la maggiore influenza. E’ certo che, con il progredire della civiltà, l’alimentazione vegetale sostituirà la dieta esclusivamente animale, così come esiste tra i cacciatori e i pastori. La varietà della coltivazione delle piante è principalmente un segno di un alto grado di civiltà”. [“Sonderreger touche juste quand il dit: «Il n’y a pas de rang d’ordre dans le plus ou moins de nécessité de tels ou tels aliments, mais une loi immuable pour le mélange de leurs éléments nutritifs». Il est évient que pas un homme ne consentirait à se nourrir exclusivement de viande, mais qu’il accepterait une nourriture végétale, à condition de pouvoir la choisir à son goût. D’autre part, aucun homme ne voudrait se contenter d’une nourriture végétale déterminée, celle-ci fût-elle la plus substantielle. Les haricots, le pois, les lentilles, en un mot tous les légumineux sont, par exemple, les plus nourrisantes de toutes les sustances alimentaires. Etre obligé de s’en nourrir exclusivement ce qui est possible – n’en serait pas moins épouvantable. Ainsi Karl Marx raconte dans le «Capital» que les propriétaires des mines du Chili obligent leurs ouvriers à manger des haricots d’un bout de l’année à l’autre, parce que cet aliment leur donne une grande vigueur, et les met en état, comme ne la ferai aucune autre nourriture, de porter les plus lourds fardeaux. Les ouvriers repoussent souvent les haricots, mais ils ne reçoivent rien d’autre, et sont bien obligés de les manger. Dans aucun cas le bonheur et le bien-être des hommes dépendent d’une nutrition déterminée, comme le prétendent les végétariens fanatiques. Le climat, les habitudes, le goût personnel ont la plus grande influence. Il est certain qu’au fur et à mesure que la civilisation progress, la nourriture végétale remplace davantage l’alimentation exclusivement animale, telle qu’elle existe chez les peuples chasseurs et pasteurs. La variété de la culture des plantes est principalement le signe d’un haut degré de civilisation” (pag 656-658)] [Auguste Bebel, ‘La Femme et le Socialisme’, Imprimerie Coopérative ‘Voksdrukkerij’, Gand, 1911]
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- Articolo pubblicato:8 Ottobre 2024