“Avec la catégorie des scientifiques apparait une force d’un type nouveau qui agit sur le développement des techniques par le biais de l’invention d’une idée neuve venant compléter ou remplacer des conceptions antérieures. Sans doute les hasards de l’inspiration et les conditions environnantes plus ou moins favorables n’ont-elles pas été non plus sans influencer l’evolution des sciences de la nature. Ce qui est – et reste – propre au scientifique, c’est la ‘remise en question’ à laquelle il procède, de résultats, connaissances et expériences antérieurement acquis. Si sur ce point nous citons encore une fois Friedrich Engels, c’est d’abord parce qu’il a été l’un des seuls parmi ses contemporains à voir une relation étroit entre les sciences de la nature et les sciences sociales; mais aussi parce que, à une époque où on considérait généralement le développement de la physique «classique» come achevè, il remettait déjà en question cet achèvement: «La forme de développement de la science de la nature, dans la mesure où celle-ci pense, est l’ ‘hypothèse’. L’observation révèle un fait nouveau qui rend impossible le mode d’explication antérieur des faits appartenant au même groupe. Dès cet instant naît le besoin de nouveaux modes d’explication fondés d’abord sur un nombre seulement limité de faits et d’observation. Le matériel d’expérience qui vient s’y ajouter épure ces hypothèses, élimine les unes, corrige les autres jusqu’à ce que la loi soit enfin établie sous sa forme pure. Si l’on voulait attendre jusqu’à ce que les matériaux nécessaires à la loi soient ‘purs’, cela signifierait suspendre jusque-là les investigations de la pensée, et ce serait une raison suffisante pour que la loi ne soit jamais mise sur pied. Le nombre et la varieté des hypothèses qui s’éliminent l’une l’autre, – étant donné le manque de formation logique et dialectique des savants, – donnent alors facilement naissance à l’idée que nous ne pouvons connaître l’ ‘essence’ des choses. (…) Prise historiquement, la chose aurait un certain sens: nous ne pouvons connaître que dans les conditions de notre époque et ‘dans les limites de celles-ci’» (Friedrich Engels, Dialectique de la nature, Editions Sociales, Paris, 1952, p. 242 sq] (pag 22-23) [Werner Plum, Les sciences de la nature et la technique sur la voie de la «révolution industrielle»’, Friedrich Ebert Stiftung, Bonn, 1976] [“Con la categoria degli scienziati appare una forza di nuovo tipo che agisce sullo sviluppo delle tecniche mediante l’invenzione di una nuova idea per integrare o sostituire concezioni precedenti. Senza dubbio le possibilità di ispirazione e le condizioni circostanti, più o meno favorevoli, non hanno mancato di influenzare l’evoluzione delle scienze naturali. Ciò che è – e rimane – specifico dello scienziato è la “rimessa in discussione” a cui egli procede dei risultati, conoscenze ed esperienze precedentemente acquisite. Se su questo punto citiamo ancora una volta Friedrich Engels, è innanzitutto perché fu uno dei pochi contemporanei a vedere uno stretto rapporto tra scienze naturali e scienze sociali, ma anche perché, in un momento in cui lo sviluppo della fisica “classica” si considerava generalmente come completato, egli stava già mettendo in discussione questo completamento: “La forma dello sviluppo della scienza della natura, nella misura in cui essa pensa, è l'”ipotesi”. L’osservazione rivela un fatto nuovo che rende impossibile la precedente modalità di spiegazione dei fatti appartenenti allo stesso gruppo. Da questo momento nasce la necessità di nuove modalità di spiegazione basate inizialmente solo su un numero limitato di fatti e osservazioni. Il materiale dell’esperienza che vi si aggiunge purifica queste ipotesi, ne elimina alcune, corregge le altre fino a che la legge non sia finalmente stabilita nella sua forma pura. Se si aspettasse che i materiali necessari per la legge fossero “puri”, ciò significherebbe sospendere fino a quel momento le indagini del pensiero, e questo sarebbe motivo sufficiente per non stabilire mai la legge. Il numero e la varietà delle ipotesi che si eliminano a vicenda – data la mancanza di formazione logica e dialettica degli studiosi – danno poi facilmente origine all’idea che non si possa conoscere l'”essenza” cose. (…) Storicamente, la cosa avrebbe un certo significato: possiamo conoscere solo nelle condizioni del nostro tempo e ‘entro i limiti di queste qui'”]