“Il y a là une contradiction interne de l’évolution du militarisme bourgeois à l’ère de la grande industrie, qui devait lui être fatale. (Voir l’analyse célèbre de Friedrich Engels dans l’Anti Dühring: “Le militarisme domine et dévore l’Europe. Mais ce militarisme porte aussi en lui le germe de sa propre ruine. la concurrence des divers Etats entre eux les oblige d’une part à dépenser chaque année plus d’argent pour l’armée, la flotte, les canons, etc.., donc a accélerer de plus en plus l’effondrement financier; d’autre part, à prendre de plus en plus au serieux le service militaire et en fin de compte, à familiariser le peuple tout entier avec le maniement des armes, donc à le rendre capable de faire à un moment donné triompher sa volonté en face de la majesté du commandement militaire”)” [Maurice Agulhon, De la garde nationale à l’autorité supranationale. (Doctrine et historie)] [Cahiers Internationaux, Revue internationale du monde du travail, n° 54 Mars 1954]