“Personne ne soutiendra que la carte de l’Europe soit définitivement tracée. Mais, tous les changements, pour être durables, doivent tendre dans l’ensemble à rendre de plus en plus aux grandes nations européennes, douées de vitalité, leurs frontières naturelles, fixées d’après la langue et les sympathies. En même temps, les fragments de peuple, que l’on trouve encore ça et là, et qui ne sont plus capables de mener une existence nationale, restent incorporés aux grandes nations, soit en s’y dissolvant, soit en se conservant comme de simples monuments ethnographiques sans importance politique. Les considérations militaires n’interviennent qu’en second lieu” [F. Engels, Le Pô et le Rhin] [in K. Marx Friedrich Engels, Ecrits militaires. Violence et constitution des Etats europeens modernes, 1970]