Riunioni operaie, fraternità umana

‘Lorsque les ouvriers communistes se reunissent, c’est d’abord pour se saisir de la doctrine, de la propagande. Mais en même temps, ils satisfont un besoin nouveau, le besoin de société, et ce qui semble être le moyen devient le but. Une de ses manifestations les plus brillantes est la manière dont se réunissent les ouvriers socialistes français. Fumer, boire, manger ne sont plus là comme des moyens, des prétextes pour être ensemble. L’assemblée, la société qu’ils forment, la conversation elle-même – qui a la société pour but – leur suffisent en soi. La fraternité humaine n’est pas chez eux une parole en l’air, mais une vérité, et la noblesse de l’humanité se répand sur leurs figures endurcies par le travail’. [Karl Marx, L’argent danse pour toi!, 2010]