“Dans “La lutte de classes en France” et, plus tard, dans le “Dix-huit brumaire”, Marx a constaté le reflux de la petite bourgeoisie démocratique des villes vers le prolétariat, reflux qui a pris forme vers la fin de 1848; et, dans le deuxième des ouvrages indiqués, il a annoncé la probabilité d’un prochain reflux analogue de la part des petits paysans parcellaires, deçus par la dictature de Napoléon III dont ils auront été les principaux créateurs et le plus fort soutien. “Les intérêts des paysans, écrivait-il, ne se confondent plus avec ceux de la bourgeoisie et du capital, comme c’était le cas sous Napoléon Ier; au contraire, ils s’y opposent. C’est pourquoi ils trovent un allié naturel et un guide dans le prolétariat des villes, dont la destinée est de renverser l’ordre bourgeois” (“Le 18 brumaire”, cité d’après l’édition allemande, p. 102)” [Martov][in T. Dan, J. Martov, ‘La dictature du prolétariat. [Les socialistes russes et la Dictature du Prolétariat (Dan) – Marx et le Problème de la Dictature du Prolétariat (Martov)]’, 1947]