“Cher Lassalle, Je t’aurais répondu plus tôt, si une masse de rebutantes affaires domestiques n’avait entièrement accaparé mes moments de liberté. 1. Je te remercie pour la peine que tu as prise auprès de Duncker. Par ailleurs, tu fais erreur en croyant que je m’attendais à des remarques élogieuses de la part de la presse allemande, ou que j’y accordais de l’importance. J’attendais des remarques ou des critiques, mais pas une ignorance complète, qui ne peut manquer d’être bien nuisible, même à la vente. Les gens ayant tellement invectivé mon communisme, on pouvait s’attendre à ce qu’ils donnent libre cours à leur savoir sur ses fondements théoriques. Il existe tout de même en Allemagne un journal de sciences économiques. En Amérique, de New York à la Nouvelle-Orléans, toute la presse allemande a parlé en détails du premier cahier. Je crains seulement qu’il ne soit trop théorique pour le public ouvrier de là-bas. (…)” [K. Marx a F. Lassalle, 6 novembre 1859] [(in) Correspondance K. Marx – F. Lassalle, 1848-1864′, 1977]
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- Articolo pubblicato:4 Novembre 2013