“Pour l’instant il suffit de dire que les rapports entre les classes, qui constituent la partie la plus importante des rapports de production, changent eux aussi relativement au changement des forces productives. “Selon le caractère des moyens de production changent également les rapports sociaux entre les producteurs, les conditions de leur collaboration, ainsi que leur participation à la marche de la production. L’invention d’un instrument de guerre nouveau, de l’arme à feu par exemple, change forcément toute l’organisation intérieure de l’armée, ainsi que les rapports mutuels qui lient les personnes faisant partie de l’armée et grâce auxquels elle représente un ensemble organisé; enfin, les rapports mutuels entre les armées ont changé aussi à leur tour. Les rapports sociaux entre les producteurs, les rapports sociaux de la production changent par consequent avec la transformation et le développement des moyens matériels de la production, c’est-à-dire avec le développement des forces productives” (K. Marx, ‘Capital et Salariat’). En d’autre termes: “L’organisation de chaque société donnée est déterminée par l’état des ses forces productives. Avec le changement de cet état se transforme forcément aussi, tôt ou tard, l’organisation sociale. Par conséquent, elle se trouve dans un état d’équilibre instable partout, où montent (ou baissent, N.B.) les forces productives sociales” (G. Plékhanov, ‘La conception matérialiste de l’histoire. Critique de nos critiques’). L’ensemble des rapports de production constitue la structure économique de la Société, autrement dit ses moyens de production. C’est l’appareil du travail humain de la société, sa “base réelle”.” [N. Boukharine (Bucharin), ‘La thérie du matérialisme historique. Manuel populaire de sociologie marxiste, 1927]