“C’est dans les terroristes qu’il démasque les vrais terrorisés, et il ne les ménage guère: “Le règne de la terreur, écrit-il [Engels] à Marx en Septembre 1870, nous le comprenons comme le règne des gens qui inspirent la terreur aux autres. Or, ‘cest le contraire: c’est le règne des gens qui sont eux-mêmes terrorisés”: De là ce jugement idéologiquement dévastateur: “La terreur, ce sont en grande partie des atrocités inutiles (nutzlose Grausamkeiten) perpétrées par des gens qui ont eux-même peur et qui cherchent à se rassurer. Je suis convaincu que la responsabilité de la terreur de 1793 retombe presque exclusivement sur le bourgeois effrayés à l’excès et qui se donnent l’allure de patriotes, sur le petits philistins poltrons (hosenscheissende!) et sur la canaille en guenille (Lumpenmob) qui faisait ses affaires grâce à la terreur” (MEW, XXXII, 1966, p. 53, Lettre d’Engels a Marx du 4 Septembre 1870) [‘Marx et la Terreur’ di Jacques D’Hondt, in ‘Le pouvoir’ a cura di Goddard e Jean-Christophe Mabille Bernard, 1994]