”Cette crise est un nouveau point climaterique de l’ histoire europeenne. La Russie, et j’ai etudié les conditions où elles se tourne d’apres les sources originales russes, non officielles et officielles (ces dernieres, accessibles à peu de personnes seulement, me sont procurées par des amis de Petersbourg)- etait dejà depuis longtemps au seuil d’une revolution, tous les elements en étaient prets. Ces braves Turcs ont haté l’ explosion d’une année grace aux gnons qu’ils ont tres proprement distribués, non seulement à l’ armée russe et aux finances russes, mais à la dynastie qui commande l’ armée (tsar, successeur au trone et six autres Romanoff). La revolution va commencere secundum artem par jouer aux Constitutions, et il y aura un beau tapage. Si Mere Nature ne nous est pas particulierement defavorarable, nous vivrons encore le jubilé. Les sottises que font les etudiants russes ne sont qu’un symptome, en soi sans valeur. Mais c’est un symptome. Toutes les couches de la societé russe sont economiquement, moralement, intellectuellement, en pleine decomposition. La revolution commencera cette fois à l’ Est, ou sont le boulevard jusqu’à present inviolé et l’ armée de reserve de la contre-revolution’. (Karl Marx a Sorge, 1877) (in Correspondance, Tome 1)

(Karl Marx a Sorge, 1877) (in Correspondance, Tome 1)