I precursori del Primo maggio, giornata internazionale di lotta dei lavoratori

“Enfin, arriva le 1er Mai 1886. Partout se déroulèrent d’importantes manifestations sur le mot d’ordre uniforme: ‘A partir d’aujourd’hui, nul ouvrier ne doit travailler plus de huit heures par jour! Huit heures de travail! Huit heures de repos! Huit heures d’éducation! (2). Il n’y eut pas moins de 5.000 grèves et environ 340.000 grévistes. A New York, des discours en anglais et en allemand furent prononcés dans les divers meetings. (…) “Ce n’était, comme l’a remarqué Georges Vidalenc, qu’un pourcentage insignifiant, mais un résultat important était obtenu: grouper toutes les forces ouvrières pour une revendication unique et précise dont la réalisation devait être poursuivie sans faiblesse. Il s’agissait d’une prise de conscience du prolétariat américain en face du capitalisme le plus impérieux et le plus oppressif” (2)” (pag 39-40) [(1) ‘La Vie Ouvrière’, ibid, p. 430; (2) ‘Le premier Mai’, brochure CGT-FO]. (…) [Le premier   mai 1893]: “Cette Commission édita en numéro unique, imprimé par Jean Allemane, ‘La Manifestation du 1er Mai’, journal à collaboration éclectique d’une haute tenue, mais bien au-dessus de la portée des ouvriers (…). Fort d’une expérience d’un demi-siècle, le vieux Victor Considerant adressait un solennel avertissement à la bourgeoisie égoïste [‘La Manifestation du 1er Mai, n° cité]. C’est son portrait qui occupait le centre de la première page du numéro spécial du ‘Journal’ consacré au 1er Mai. Le patriarche aux jour désormais comptés était entouré des principaux leaders contemporains du prolétariat international qu’ appuyait la reproduction de leurs signatures autographes. Quant aux précurseurs, Saint-Simon et Fourier “les deux grands théoriciens”, Rober Owen le premier réalisateur de la journée de travail réduite, Blanqui “le Richelieu de la Révolution”, Lassalle et Karl Marx figuraient à la troisième page. Ce magnifique numéro – qui donnait en quelque sorte le commentaire illustré de la journée – groupait en un heureux contraste des enluminures de différents pays. (…)” (pag 174-175)] [Maurice Dommanget, Histoire du Premier Mai, Paris, 1953]